• blonde on blonde- Nada surf

     ...Les ondes humaines que je distinguais autour de moi se fondent de nouveau dans une seule masse. Les respirations se mêlent, le marmonnement des récits nocturnes s'eteint dans le soufflements du sommeil. Le murmure de la berceuse que récite plus que ne chantonne la jeune mère me parvient en même temps  que le chuchotement des soldats qui emboîtent le pas à la prostituée. La porte se referme derrière eux, la vague de froid traverse la salle. L'homme qui dore la tête renversée émet un long râle et, réveillé par sa propore voix, se redresse brusquement sur son siège, fixe longuement l'horloge, se rendort.<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />Je sais que l'heure qu'il vient de voir n'avaitaucune signification. Il n'aurait pas manifesté plus d'étonnement en constatant qu'une nuit entiere s'est écoulée. Une nuit ou deux. Ou un mois. Ou toute une année. Néant de neige. Plusvague qu'un nulle part. Une nuit sans fin. Une nuit rejetée sur le bas côté du temps...Soudain, cette musique ! Le sommeil se retire comme le rouleau d'une vague dans laquelle un enfant tente d'attraper un coquillage entrevu et moi, ces quelques notes que je viens de rêver.Un froid pluis vif: la porte vient de battre deux fois. D'abor, les soldats qui entrent et plongent dans l'obscurité. On entend leurs ricannements. Quelques minutes plus tard, la prostituée...Mon sommeil avait donc la durée de...de leur absence. "De leurs accouoplements ! " s'exclame e, moi une voix agacée par la pudibonderie de cette "absence".

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