• purple haze- Jimi Hendrix

    "...Cette maison solitaire, habituée au silence et à la vie la plus tranquille, ne s'était aperçue de rien; il me semblait seulement que les murailles et les meubles me regardaient quelques fois avec pitié, quand je m'enveloppaits dans la robe de chambre de mon père et que je m'assayais dans son fauteuil. Une voix faible s'élévait alors des rayons poudreux comme pour dire :"Où est allé le père ? Nous voyons bien que c'est l'orpehelin. "

    Je reçus de Paris plusieurs lettres, et je fis à toutes la reponse que je voulais passer l'été seul a la campagne, comme mon père avait coutume de faire. Je commencais à sentir cette vérité, que dans tous les maux il y a toujours quelque bien, et qu'une grande douleur, quoiqu'on en dise, est un grand repos. Les douleurs passagères blasphement et accusent le ciel ; les grandes douleurs n'accusent ni ne blasphèment ; elles écoutent.

    Le matin je passais des heures entières en contemplation de vant la nature. Mes croisées donnaient sur une vallée profonde et au milieu s'élevait le clocher du village ; tout était pauvre et tranquille. L'aspect du printemps, des fleus et des feuilles naissantes ne produisaient pas sur moi cet effet sinistre dont parlent le poetes, qui trouvent dans le contraste de la vie une raillerie de la mort. Je crois que cette idée frivole, si elle n'est qu'une simple antithese faite à plaisir, n'appartient encore en réalité qu'aux coeur qui sentent à demi.

     

    "confession d'un enfant du siècle" A. Musset


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